samedi 22 octobre 2011

Vivre en province nord.

LE PROGRAMME DE RETOMBÉES ÉCONOMIQUES, UN CHEMIN VERS LA VIABILITÉ DE L'USINE
L’usine du Koniambo est la réalisation d’une promesse longtemps attendue pour amener un véritable développement socio-économique dans la Province Nord de la Nouvelle-Calédonie.

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Environ 45000 personnes, principalement des Kanak vivent en Province Nord. En comparaison, la Province Sud a une population de plus de 165 000 personnes, majoritairement d’origine européenne, dont 120 000 résident dans les quatre communes du Grand Nouméa, la capitale. La Province Nord est en retard sur le Sud dans le développement industriel du traitement du nickel, le moteur économique principal de la Nouvelle-Calédonie. Alors que le nickel a longtemps été exploité dans les mines du Nord, la seule usine de traitement existante est située au Sud, aux portes de Nouméa, et une seconde usine appartenant au groupe Vale-Inco est en construction à Goro, également dans le Sud.

Ce besoin de rééquilibrage économique, et sa réussite par la création du Projet Koniambo, est la base même de l’Accord de Nouméa signé en 1998 par les deux principales forces politiques du pays.

Il faut remarquer que même en Province Nord, moins développée, il n’y a pas de pauvreté extrême, ni d’illettrisme ou de manque criant des services publics dans les domaines des soins médicaux ou de l’éducation. Au contraire, les conditions de vie de la population sont, dans l’ensemble, bien meilleures que ce que l'on pourrait espérer sur une île tropicale isolée du Pacifique Sud. En fait, la plupart des Néo-Calédoniens se considèrent comme partie d’une nation fortement développée et sont fiers du système de sécurité sociale et du niveau d’infrastructure soutenus par le Gouvernement Français.

Par conséquent, les avantages socio-économiques espérés du Projet Koniambo prennent la forme d’une amélioration directe de la qualité de vie et de revenus accrus pour les habitants de la Province Nord qui ont longtemps dû aller chercher du travail dans la capitale, faute de développement local. A court terme, l’attente concerne surtout l’emploi et les opportunités de contrats pour les résidents locaux et les entreprises existantes dans la zone VKP (Voh-Koné-Pouembout), région d’accueil de l’usine.

Pendant la phase de construction, les besoins du Projet dépasseront largement la disponibilité de la main-d’œuvre locale et la capacité opérationnelle des entrepreneurs locaux existants. Cela nécessitera l’importation de main-d’œuvre (y compris main-d’œuvre étrangère) et d’entrepreneurs hors de la zone locale. Il est cependant nécessaire de proposer une formations aux résidents locaux qui montreraient un intérêt à travailler pour le projet afin d’assurer le plein-emploi de ces travailleurs locaux qualifiés.

Le Projet induira également une forte croissance de population dans la zone VKP. À court terme, l’augmentation de la population culminera pendant la phase de construction mais une grande partie de cet accroissement de la population est appelée à être intégré durant la phase d’exploitation. La croissance démographique continuera, avec un doublement de la population actuelle sur 15 ans, pour atteindre 30.000 habitants dans la zone VKP, qui en compte environ 10 000 aujourd’hui. L’accroissement de la population aura des avantages et des inconvénients. D’un point de vue strictement économique, cela s'ajoutera à l'impact positif du Projet par l’intermédiaire des biens et des services supplémentaires dont bénéficiera la population. Cependant, d’un point de vue de qualité de vie, de nombreuses personnes ne verront pas cette croissance de manière aussi positive. Cela pourra également entraîner des conséquences sociales indésirables. Notre engagement est de garantir que les impacts positifs l’emporteront sur les impacts négatifs.

Considérant la valeur élevée accordée aux aspects sociaux et culturels, dans la communauté mélanésienne et le souhait affirmé de maintenir le style de vie et l’identité traditionnels, des améliorations purement économiques ne satisferont pas automatiquement une grande majorité de la population tribale mélanésienne touchée par les impacts sociaux négatifs du Projet. Nos retombées économiques devront être assurées bien au-delà que de simples emplois et contrats pour les travailleurs locaux. Elles devront aider les habitants de la Province Nord à atteindre leur objectif qui est de maintenir leur style de vie traditionnel, malgré les modifications inévitables que le projet entraînera dans son sillage, tout en bénéficiant d’opportunités nouvelles, notamment pour les jeunes générations.

Pour atteindre cet objectif, le Projet Koniambo veillera à l’établissement d’améliorations économiques, sociales et environnementales, particulièrement vers les populations tribales les plus rurales. Cela aidera à obtenir  le rééquilibrage promis au regard de la situation économique du sud du pays.
Du fait que la province Nord envisage le développement de ses autres ressources minérales, le Projet  Koniambo servira de modèle pour l’optimisation d’un développement économique durable dans le respect constant du style de vie traditionnel.

samedi 8 octobre 2011

Bonne nouvelle!

Bonne nouvelle, les gens de la Nouvelle- Calédonie ont reçu nos demandes de visa.  Il faut compter encore 4 à 8 semaines. Si tout va bien, le départ devait être pour fin décembre 2011.