VISITE DE L'USINE KONIAMBO

Le 29 septembre dernier, l'usine organisait une visite guidée.  Fallait être là pour 7h45.  Vers 8h30, on nous a emmené en autobus ( y'en avait 3 ) vers un local ou la directrice des ressources humaines, Chantal Francoeur nous a jasé un peu de l'usine et de la vie,,,  Par la suite on a regardé un petit vidéo.  Il y avait un petit déjeuner de servi, fruits, viennoiseries, jus, café.  Après s'être rempli la bédaine, on commence la visite.  Aymeric a été notre guide tout au long de l'avant-midi.  Mon texte va être un peu décousu, puisque c'est des informations sur l'usine que je vais vous donner.

Dans la basse-vie, y'a des chambres individuelles, à 2 personnes et des dortoirs de 6 à 8 lits.  Ici, vivent les locaux et des expatriés, il y a plus de 4200 lits.  Il y a 5 cantines, terrain de foot, tennis, basket, magasin, centre médical OPT ( bureau de poste ), en fait, c'est une mini-ville !!!  Des activités sont aussi organisées en soirée.  Quand l'usine va fonctionner à 100 %, il n'y aura plus de basse-vie et tout les à côtés aussi seront enlevés.

Présentement à l'usine, y'a 30 % de femmes qui y travaillent et quand l'usine va être en fonction complète, il va y avoir 50 % des employés qui seront des femmes.

Environ 6200 personnes présentement travaillent ici, dont environ 2200-2300 locaux, le reste, c'est tous des travailleurs expatriés.

Le convoyeur ( tapis roulant ) est long de 11 km sur 3 sections et est opérationnel.  Il est sur le massif du Koniambo qui est de l'autre côté de la rue et achemine le minerai à l'usine.

Sur le terrain de l'usine, il y a aussi une pépinière.  Ils ont coupés plusieurs arbres, donc, ils vont en replanter d'autres et c'est déjà commencé.

Sur le site, il y a également une station-météo et ils y mesurent la qualité de l'air.  Il y a aussi 2 composteurs.  L'usine a également sa propre centrale d'énergie.

Dans le port de Vavouto, ils ont crées un chenal de 5 km de large et 12 mètres de profond afin de permettre aux bateaux d'arriver à l'usine.  Donc, on s'entend que le premier département qui s'est bâti c'est,,,,,, LE PORT !!!  Pas le choix, faut que les bateaux arrivent avec les structures pour bâtir l'usine.  15 personnes travaillent au port depuis 2008.  Le quai mesure 150 mètres de long.  4 silos pour remplir les bennes de charbon.  Le port accueillera plus de 50 navires par an afin de s'approvisionner et d'exporter le ferro-nickel.

Pour la prise de l'eau de mer, on la déssale et déminéralise pour la centrale électrique.  La station de pompage compte 3 pompes.  Le belvédère a été aménagé pour la venue de Sarkozy en août 2011.  La chasse est contrôlée sur le site de l'usine, les habitants des tribus peuvent venir chasser les cerfs et cochons sauvages loraqu'ils en ont l'autorisation.  La durée de vie de l'usine serait entre 50 et 100 ans et peut-être même plus.

Selon les statistiques de notre guide, ça prendrait 7000 ans pour 1 seule personne à bâtir l'usine.
80 000 mètres cube de béton
53 000 tonnes d'acier
50 000 heures de travail  à chaque jour
1 accident par million d'heures travaillées
39 nationalités
105 265 repas servis par semaine,,,,,  C'est des chiffres assez impressionnants !!!!!!!


1997   Décision de construction
1998   Accords de Nouméa
2005   Création de Koniambo Nickel SAS
2007   Xstrata confirme sa participation avec 3,85 milliards $$$$ US
2009   Construction des modules en Chine
2010   Arrivée des modules
2012   Première alimentation du four
2014   Démarrage complet de l'usine

Il y a beaucoup de photos que je veux mettre, donc si vous ne les voyez pas toutes, cliquez sur PLUS D'INFO.

Basse-vie

Basse-vie

Camion pour arroser les chemins de roches pour empêcher la poussière d'amiante de lever.

L'usine,,, la cheminée rouge et blanche mesure 130 mètres.

Station d'entreposage du minerai de nickel.

Kress, camion servant à évacuer la scorie du four.

Circuit de refroidissement.

Beau palmier avec en arrière-plan, l'usine.

Le minerai passe sous la passerelle blanche et bleue pour entrer dans l'usine.

Réservoir d'eau potable.

Réservoir d'effluent traité.

Une partie de la centrale électrique.

Pyro-métallurgie ligne 1.

Département de Guy, l'affinage.

En orange, le dépoussiéreur de l'affinage.

Pas pire comme vue,,,,

Gazole journalier qui arrive par bateau.  Derrière on voit le convoyeur à charbon, livré par bateau aussi.

Au port, bateau de sauvetage.

Le quai qui mesure 150 mètres de long.

Trémies de charbon, pour remplir les bennes de camions.

Cette petite affaire là, ça sert à décharger et placer les conteneur.

Barrière de corail.

Petits arbres plantés par les employés.

9000 mètres cube, arrive par bateau.

Usine vue du belvédère, super belle vue.  Section avec le toît argenté, c'est l'affinage ou travaille Guy.

C'est nous !!!!!!

Grues pour la construction de l'usine.

Convoyeur du massif Koniambo, 11 km de long.  Il achemine le minerai vers la station de storage.

Basse-vie vu du haut.

Chargeuse

Usine de traitement de l'eau de mer.

La butte par terre, c'est du minerai de nickel.

Le trésor de la Nouvelle Calédonie : le nickel.

Beau reportage à voir sur l'usine.  Photos de la visite de l'usine à venir la semaine prochaine.

PARC ZOOLOGIQUE ET FORESTIER MICHEL CORBASSON

Enfinnnnn, nous y sommes !!!!!  On a essayé par nous mêmes de se rendre au parc, mais sans indications sur la route, c'est assez difficile d'y aller !!!  Puisque nous passions le week-end à Nouméa, le dimanche 23 septembre, nous avons pris la navette Explorer pour nous rendre là-bas.  La navette avait comme point de départ notre hotel... quelle coïncidence.  Pour 1500 cfp par personne, on se rend au parc et ils reviennent nous chercher.  La belle vie,,,  Le parc zoologique et forestier a ouvert en 1972 sur une étendue de 36 hectares. Tous les 3ièmes dimanches du mois, l'entrée est gratuite, ce que nous ne savions pas ( mais plusieurs personnes le savaient ), car il y avait beaucoup de monde.  Le parc est situé à Nouméa, dans les hauteurs du mont Montravel.  Le parc réunit plus de 700 animaux ( environ 130 espèces ), dont essentiellement des oiseaux.  65 000 visiteurs par année en moyenne, c'est l'un des endroits les plus visités de Nouméa.

Cagou : oiseau qui ne vole pas, vit en couple et est fidèle.  La femelle pond 1 oeuf par an.  Le petit est élevé par les 2 parents et peut rester quelques années avec eux.  Espèce protégée depuis 1977.  Depuis 1978, le cagou est élevé au parc zoologique.

Perruche calédonienne à front rouge : oiseau peu commun et ne peut être observé que sur la grande terre.  Le nid est au creux d'un arbre.  La femelle pond de 2 à 4 oeufs sur un lit de feuilles.

Cardinal, pape de Nouméa : vit en couple en saison de nidification, ou en petits groupes en dehors de cette période.  Le nid est une boule d'herbe, installée sous un talus et parfois dans le creux d'un arbre à moins de 2 mètres du sol.  Mon ami Éric, au Québec en élève chez lui.

Pigeon vert des îles : facilement identifiable grâce aux taches violettes sur le ventre et le haut de la tête.  La ponte est de 1 oeuf blanc, dans un nid de brindilles placé haut dans un arbre.  Les parents s'occupent tous deux des petits.

Pigeon nicobar : il ne vit que dans les petites îles.  La chasse et le déboisement ont fortement réduit ses populations.  Son gésier musclé lui permet de se nourrir de noix très dures que les humains seraient obligés de casser avec un marteau !!  Ils se déplacent en bande nombreuse.

Roussette de roche : elle a la particularité de nicher dans les cavités rocheuses à l'instar de nombreuses chauves-souris.

Roussette noire : des 4 espèces présentes en Nouvelle-Calédonie, c'est la seule non endémique.  Elle est nocturne et quitte à la tombée du jour pour aller se nourrir et peut se déplacer sur de grandes distances.  Espèce menacée par la chasse excessive et commerciale, et ce malgré la législation qui la protège.

Paon : le plumage du mâle est beaucoup plus grand que celui de la femelle.  Leur cri peut s'entendre à plus de 1 km à la ronde.  Les mâles paradent pour séduire leur partenaire ou écarter les rivaux.

Roussette rousse : elle niche en groupe de plusieurs centaines d'individus dans un grand arbre, s'envolant à la tombée de la nuit pour se nourrir de fruits et de fleurs.  La femelle met au monde 1 petit par an.  Espèce menacée par la chasse excessive et commerciale, et ce malgré la législation qui la protège.

Perruche ondulée : vit en petites bandes.  Les déplacements sont dictés par la disponibilité de l'eau et de la nourriture.

Macaque à queue de cochon : vivent en groupe de 15 à 40 ( 1 mâle pour 5 à 8 femelles ).  Surtout terrestre, quand même d'habiles grimpeurs.  La gestation dure 6 mois, elle donne naissance à 1 petit tous les 2 ans.

Cacatoès à oeil nu : il vit en bandes bruyantes de centaines voire des milliers d'individus.  Le nid est élaboré par le couple entre 3 et 10 mètres de hauteur dans une cavité aménagée dans le trou d'eucalyptus, de falaise.  La ponte est de 2 à 3 oeufs.  L'incubation dure 26 jours et est assurée par les 2 parents ainsi que le nourrissage.

Lori à collier jaune : il a le bec plus étroit et plus long ce qui lui permet de prélever le nectar et le pollen des fleurs.  Il se défend avec ses pattes pour attraper le tête et le bec de l'adversaire.  Le nid est fait dans le trou d'un arbre.

Autour australien : il chasse en planant au dessus des arbres.  Il attaque ainsi ses proies par surprise.  La ponte annuelle est de 2 à 3 oeufs dans un nid de petites branches.

Cacatoès à huppe jaune : très commun dans la nature, il vit en bandes pouvant compter plusieurs centaines d'individus.  Il est parfois considéré comme nuisible par les agiculteurs, car il se nourrit sur les cultures.  En captivité, certains réussissent à bien parler.